LA LSD-BAD ET LES IMPACTÉS DU PROJET TER RÉCHAUFFENT LA PLAINTE CONTRE LA VIOLATION DE LEURS DROITS ET INTÉRÊTS PAR L’ÉTAT DU SÉNÉGAL
L’ONG (LSD), Lumière Synergie Développement du Sénégal, a organisé, ce mercredi 3 juillet 2024, à l’hôtel le Niambour sis à Dakar plateau, un atelier de partage avec les femmes impactées du projet Trains Express régionaux communément appelé projet (TER). La mise en évidence de la défense des droits et intérêts des femmes impactées par le TER a été noyautée par les acteurs de différentes parties prenantes.
La (BAD) banque africaine de développement, suspend un financement de plus de 102 millions de dollars à l’État du Sénégal, à cause d’une flagrante négligence et du non-respect des droits et intérêts des plaignants qui sont plus de 2000 familles impactées dont plus de 400 femmes impactées dans le département de Dakar et sont d’ailleurs les personnes impactées par les conséquences négatives du projet de construction du Trains Express Régionaux. Les impactés avec la ( LSD), Lumière-Synergie-Développement, après avoir souligné le non pris en charge des indemnisations et des parcelles de relogement, ont trouvé nécessaire de relancer cette question problématique, face à l’opinion nationale comme internationale.
Rappelant le contexte historique, une plainte a été déposée en 2019, suivie d’une médiation qui n’a pas abouti à cause de l’Apix qui faisait comprendre qu’elle ne disposait pas les ressources nécessaires pour pouvoir étudier les milliers de dossiers déposés par les impactés affectés du projet. C’est dès lors, ce dont qui a pu déclencher le refus définitif du financement de la deuxième phase du projet par la (BAD) banque africaine de développement, qui impose à l’État de régler les problèmes d’indemnisations.
La banque conformément à sa politique et à la demande de (LSD), a mené une vérification du projet avec les politiques de sauvegarde environnementale et sociale de la banque africaine de développement. Suite à cette requête, le rapport a été rendu public janvier 2024. Dans ce rapport, la Bad a reconnu que si le train est très utile aux populations sur l’axe Dakar Diamniadio, c’est au prix de multiples sacrifices des personnes affectées et qui ont perdu beaucoup de leurs biens matériels et immatériels.
En vertu de cet état de cause, la direction de la BAD a proposé »un plan d’action qui est censé corriger les violations, mais depuis 6 mois les plaignants n’ont reçu aucun feedback dudit plan d’action » selon M. Babacar Diouf, spécialiste en suivie du projet infrastructure financé par la BAD au sein de l’ONG (LSD) Sénégal. Aucune consultation effectuée ni menée avec les plaignants. Raison pour laquelle, les plaignants impactés y compris les femmes impactées, en état synergique, se sont co-organisées pour relancer la question de responsabilité à la (BAD).
En supplément, le projet Trains express régionaux, conçu et connu sous le régime de Macky Sall, l’ex président de la République du Sénégal, est de nos jours, en face d’un nouveau régime qui tient compte du slogan de ‘’Jub jubeul Jubenti’’ et sur ce, la plainte, suivant son processus, s’est remise en état de cause et se veut une conclusion subite afin de régler ladite situation de crise englobant l’Etat, la BAD et les impactés.
En outre la non-application du plan d’action de réinstallation approuvé par les bailleurs, les recensements au niveau du site Lac rose, mais à l’exclusion des populations Dakaroises, le département de Dakar n’a vu ni acte de conciliation, ni PV de conciliation, selon ces problèmes affiliés, la BAD a sorti un plan d’action pour la lumière juridique de cette situation, ‘’ mais l’État du Sénégal devient sourd, muet et aveugle ‘’ d’après Madame Fatou Dione, coordonnatrice des impactés du TER dans le département de Dakar.
Papa s Traoré