L’annonce a été faite il y a quelques jours par la représentante spéciale du secrétaire général des Nations unies et cheffe de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en République centrafricaine (Minusca), Valentine Rugwabiza.
La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en République centrafricaine (Minusca) a un nouveau directeur de cabinet. Il s’agit du Camerounais Renner Onana, a annoncé Valentine Rugwabiza, la cheffe de la Minusca.
Nommé par le secrétaire général des Nations unies, Renner Onana prendra officiellement ses fonctions le 1er juin prochain. Il remplace ainsi Souleymane Thioune, qui assurait l’intérim de ce poste depuis juillet 2022. “M. Onana apporte une riche expérience de plus de 30 ans dans les domaines de la paix et de la sécurité internationales, des affaires politiques, de la diplomatie, des droits de l’homme, du DDR (désarmement, démobilisation et réintégration), de la RSS (réforme du secteur de sécurité) et de la résolution des conflits, acquise tant au sein des Nations Unies qu’en tant que diplomate pour la République du Cameroun”, a souligné la cheffe Valentine Rugwabiza.
Avant cette nomination, Onana occupait le poste de représentant du Haut-Commissaire pour les droits de l’homme au sein du Bureau intégré des Nations Unies pour la consolidation de la paix en Centrafrique (Binuca). Il était aussi chef de bureau de la Minusca à Kaga-Bandoro et coordonnateur par intérim du Bureau de la coordination du terrain de la Minusca, au sein de laquelle le Cameroun a un contingent de plus de 1 000 soldats, gendarmes, et policiers.
Titulaire d’un doctorat en relations internationales obtenu à l’Institut des relations internationales du Cameroun (Iric), d’une licence en histoire des relations internationales de l’Université de Yaoundé I, et d’un diplôme en droits de l’homme comparés de l’Institut des droits de l’homme de Strasbourg (France), Renner Onana a occupé des fonctions au sein des missions des Nations unies au Burundi, en Côte d’Ivoire, en République démocratique du Congo, en Haïti, au Rwanda, et en République centrafricaine.
