En Centrafrique, une série de formations et de sensibilisations a été lancée pour des blogueurs, des organes de presse et des activistes de la société civile afin de combattre la désinformation, un phénomène croissant dans le pays. Depuis 2017, une flambée de fausses nouvelles, souvent à des fins politiques, détériore l’espace public, surtout durant les périodes électorales.
Arsène-Jonathan Mosseavo, directeur de publication, souligne l’utilisation de la désinformation pour attaquer des adversaires politiques. Les tensions entre le pouvoir et l’opposition, exacerbées par des crises socio-économiques et sécuritaires, rendent la désinformation particulièrement dangereuse pour la paix et la cohésion sociale.
Junior Bouté, secrétaire général du Consortium des journalistes pour la lutte contre la désinformation, critique cette manipulation des jeunes par des politiques. Des cellules de veille comme l’association Action Média et Développement ont été créées par des journalistes et factcheckeurs pour démêler les faits des fabrications.
