Plusieurs milliers de manifestants irakiens, mobilisés à l’appel de l’influent dignitaire religieux Moqtada Sadr, se sont rassemblés à Bagdad et ailleurs dans le pays, pour fustiger la guerre d’Israël lancée sur l’Iran le 13 juin. Sur une large avenue du quartier pauvre de Madinet Sadr, protégés du soleil écrasant par une mer de parapluies, les manifestants ont d’abord pris part à la traditionnelle prière du vendredi, selon un correspondant de l’AFP.
« Ce n’est pas une guerre pour le nucléaire », fustige un chauffeur de taxi de 54 ans Abou Hussein, dénonçant « la guerre du diable » contre la République islamique d’Iran.
« C’est une guerre sans fondement, Israël et les États-Unis veulent contrôler le Moyen-Orient depuis toujours », accuse-t-il.
« Il faut que l’Irak intervienne », plaide-t-il. « Avec les financements, avec les armes, apporter un soutien en manifestant ».