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Face au juge, Aisha Faty nie et refuse de communiquer son…

Inculpée pour collecte illicite de données à caractère personnel et distribution d’images contraires aux bonnes mœurs, la mise en cause a été attraire à la barre du Tribunal des flagrants délits de Dakar, l’affaire opposant Aisha Faty, la célèbre jet-setteuse gambienne, à l’homme d’affaires Abdoulaye Thiam est loin de connaitre son épilogue.

Le Soleil rapporte que « la mise en cause a refusé de communiquer son mot de passe » et exigé que « les policiers utilisent l’appareil en sa présence ».

Interrogée par le juge, la prévenue persiste dans ses dénégations. « On était dans une relation amoureuse et on s’envoyait des photos et vidéos nues à chaque fois qu’on faisait des appels vidéos, on était toujours nu », a-t-elle déclaré avant d’embrayer :

«Abdoulaye Thiam était au courant de tout, rien n’est fait à son insu.»

Reprise par L’Observateur, Aisha Faty nie également l’accusation portant sur le partage des images dont une vidéo, souligne l’accusation, accompagnée de ce message : « Si tu n’arrêtes pas ce que tu fais, toute ta famille et tout le Sénégal verront ta nudité ».

« Je ne l’ai jamais fait. Je ne connais pas le numéro qui a envoyé, la vidéo, affirme-t-elle. Lorsque j’étais dans cette relation amoureuse avec lui, c’était pour le mariage, mais j’ai appris qu’il divorçait comme bon lui semblait et qu’il m’avait caché beaucoup de choses » comme le fait, reproche-t-elle, « qu’il sortait avec celle qui les avait présentés. »

Pire, martèle l’accusée, « il était marié avec une autre sans le lui dire ». Selon elle, le milliardaire lui en veut « parce qu’elle a refusé sa demande » pour « épouser un autre ».

Les avocats de la défense, Mes Baboucar Cissé, Bamba Cissé, Abdoulaye Tall et Khadim Kébé, plaident ainsi la relaxe pure et simple de leur cliente, insistant non seulement sur « l’absence de preuve » mais également sur le fait que celle-ci « est la fille de l’Imam Ratib de Banjul ». Aujourd’hui, « elle est mariée, et elle est enceinte de 3 mois », ont-ils appuyé.

La partie civile réclame la somme d’un milliard de dommages et intérêts.

Délibéré, le 7 juin prochain.

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