Au Gabon, le président destitué, Ali Bongo, accompagné de ses fils Jalil et Bilal, a lancé une grève de la faim pour protester contre la séquestration et les tortures prétendument infligées à des membres de leur famille. Les trois hommes mettent ainsi en lumière la situation critique que traversent plusieurs de leurs proches.
Face à ces accusations graves, la réaction du gouvernement gabonais ne s’est pas fait attendre. La ministre de la Communication, Laurence Ndong, a exprimé la surprise du gouvernement, qualifiant la démarche de l’ex-président de surprenante et infondée. Elle a affirmé sur la télévision nationale que Ali Bongo Ondimba jouit de tous ses droits, y compris celui de quitter le pays.
En défense, le gouvernement gabonais a également prévenu qu’il pourrait engager des actions en justice pour ce qu’il considère comme des accusations calomnieuses susceptibles de ternir l’image de la nation.