Par Papa S Traoré
Chaque année, les pluies torrentielles génèrent des ravages inconcevables.
Les dégâts matériels s’aggravent. Dakar crie d’inondation, ensuite Kaolack Touba et au bout du compte notre Tambacounda.
Particulièrement, à Dakar, certaines zones sont conditionnellement inondées, d’autres sont à forts risques d’inondation.
Les caractéristiques du sol, la topographie basse favorisant des entrées maritimes, la nature des sols démontrant que 57 % sont hydromorphes, entendent la saturation régulière des eaux.
Comme le dit en wolof » Ndox dou bayi yoonam » : l’eau n’abandonne jamais son chemin.
Cependant, il est hors question de politiser ce fléau, au détriment des vulnérables, populations sinistrées qui sont en état infernal.
Évidement, il faut reconnaître un échec consécutif de gestion issue du régime de Pr Macky et celui de Pr Diomaye. Le sens de l’urgence n’étant pas lucidement compris.
L’urgence, c’est le fait de prévoir proactivement les états de cause en opérant les probables conséquences.
Une urgence ne traîne pas, elle s’idéalise et se conclut.
À quand cette arithmétique sera personnifiée ?
Faisant un constat élémentaire, les zones à risques d’inondation notamment les terres ne devaient pas être artificialisées, les infrastructures publiques comme privées, ne devaient pas s’émerger, sachant que ces zones caractérisent des réceptrices d’obstacle.
En outre, des facteurs tels que :
La croissance démographique, l’exode rural entraînant l’occupation spontanée d’anciennes zones semi-humides, la fin du pompage des nappes phréatiques pour l’approvisionnement en eau, symbolisent théoriquement l’ascendance cruciale des problématiques.
La solution revient à l’État d’être proactif, de tenir le contrôle sur l’artificialisation des terres de ces zones à risques d’inondation, de restructurer ces zones hydromorphes, d’être avant-gardiste en mettant les dispositifs généraux, planifier le plan d’urgence avant l’urgence.
