Des organisations de la société civile ont entrepris un échange inclusif sur l’affaire des bases militaires françaises toujours présentes dans certains des pays du Sahel, à l’occasion de la 6éme édition d’un »Ndogou Débat, tenu ce vendredi 21 mars 2025, au centre socioculturel de Ouakam.
L’AES , Alliance des États du Sahel, qui est une confédération intergouvernementale composée de trois pays à savoir Mali, Bourkina Fasso et Niger, dit non aux bases militaires françaises dans certains pays qui réclament souveraineté totale et puis, devine la Russie comme le sacré secret pour la souveraineté totale des pays du Sahel, en à croire Monsieur Nestor Poodassé, chargé de communication de la CP-AES, présent aujourd’hui en terre de la teranga.
« On a pas chassé les français, on a dit aux militaires d’occupation française de partir » a précisé M. Nestor Poodassé, chargé de la communication de la CP-AES.
Est-ce que le Sénégal a une base militaire en France ? », a-t-il questionné.
Saluant l’initiative que l’actuel régime du Sénégal a prise pour exiger le départ immédiat de la base armée française au Sénégal, la question de souveraineté monétaire, promise par Monsieur Ousmane Sonko, PM du Sénégal, semble être inanimée, dépourvue et inexistante aujourd’hui. « Une dette » réclamée par M. Poodassé.
Une conférence animée sous le thème de « Massacre de Thiaroye et réparation des crimes de l’esclavage et de la colonisation », a été co-organisée par des organisations de la société civile dont l’objectif c’est de rebondir sur la question de néo-colonialisme, du panafricanisme et de la souveraineté.
À cet effet, la présence massive des bases militaires françaises aux anciens colonies constitue un problème majeur, fragilisant les pseudos souverainiste de certains pays du Sahel.
« Le combat que l’aes mène aujourd’hui, c’est un combat de libération, ceux qui ont choisi de ne pas de n’a emprunté le même chemin que l’AES refusent d’être libre » a-t-il énoncé.
Papa S Traoré
