L’attaque directe menée par l’Iran contre Israël marque un tournant stratégique dans la région. En recourant à des missiles balistiques hypersoniques et à des drones suicides, Téhéran a non seulement contourné les défenses israéliennes, mais a également révélé les limites du système antimissile Dôme de fer, considéré jusqu’ici comme une référence mondiale.
Une attaque calculée
Contrairement aux frappes par procuration habituelles, l’Iran a frappé directement le territoire israélien, ciblant des zones sensibles comme Haïfa et Tel-Aviv. Selon euronews, l’objectif était double : tester les capacités de défense israéliennes sous pression et affirmer une nouvelle posture stratégique, où la dissuasion conventionnelle ne suffit plus.
Les limites du Dôme de fer
Le Dôme de fer, conçu pour intercepter les roquettes, mortiers et pièces d’artillerie de courte portée, n’est pas calibré pour contrer des missiles balistiques de haute altitude comme les Fateh-313 ou Qiam-1. Ces engins, qui atteignent jusqu’à 12 fois la vitesse du son et suivent des trajectoires imprévisibles, ont mis en défaut le système israélien. Les interceptions ont été dépassées par le volume massif de tirs simultanés, combinant missiles rapides et drones plus lents.
Un déséquilibre stratégique ?
Au-delà des dégâts physiques, l’attaque iranienne a déclenché une onde de choc psychologique et politique en Israël. La vulnérabilité perçue du Dôme de fer soulève des interrogations sur l’efficacité des coûteux dispositifs défensifs israéliens. Le message de Téhéran est clair : la technologie seule ne garantit plus la sécurité, et une guerre de saturation peut faire vaciller même les systèmes les plus sophistiqués.
