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QUELQUES SOURCES TESTIMONIALES DE LA PAUVRETÉ

Par Papa S Traoré, journaliste

Dans une élucidation libre et transparente, la pauvreté peut être perçue comme un état d’une personne qui manque de moyens matériels, d’argent, ou insuffisance de ressources, ou morales.

QUELQUES SOURCES TESTIMONIALES DE LA PAUVRETÉ

Cette définition étant bien donnée, mise sur la table des matières septiques, pourtant renvoie à un élément de connaissance mais, susceptible d’être critiqué de façon cartésienne.

En vérité, elle s’est limitée aux aspects pécuniaires, au pouvoir d’achat et au niveau de revenu sans aucune objectivation, encore moins de contestation de surcroît une remise en question.

Dans une approche théorique, selon les économistes :

« la pauvreté est caractérisée par l’insuffisance de revenus, ou à défaut de consommation ».

Dans cette dynamique, la mise en gras de la notion d’insuffisance et celle de défaut, caractérise essentiellement le sens concret de ce phénomène.

Chez les économistes, l’aspect revenu et consommation constitue les principes d’attaque des différents angles d’analyse. C’est même l’unité de mesure reconnue.

Nonobstant, la valeur estimable des chiffres peut probablement trahir les résultats présupposés.

En définitive, Il n’y a aucun accord définitif des experts vis-à-vis de la problématique de l’exactitude des chiffres.

Au Sénégal, la dernière information issue d’un rapport des Enquêtes de suivi de la pauvreté, les principales réussites montrent que le taux de pauvreté monétaire est évalué à 37,5% en 2021-2022.

Toutefois, en termes d’effectifs, le nombre de personnes vivant dans la pauvreté a augmenté de près de 500 000 personnes entre 2018-2019 et 2021-2022. Quand est-il des résultats de 2022-2024 ?

L’analyse journalistique de ces résultats n’est pertinente que quand elle est cogitée, employée sous l’angle sociologique.

LA PAUVRETÉ VUE SOUS L’ANGLE SOCIOLOGIQUE

La pauvreté n’a de sens que quand elle est contextualisée et traduite en réalité sociale. Chaque société admet une idée générale de ce phénomène.

La pauvreté sociale, conduit les dignes individus vers des perspectives très ridicules.

Elle sème la pression, le mal-être, la haine, l’hypocrisie, la jalousie, le désamour, la médiocrité, l’ignorance, la violence, l’insécurité, le malaise, l’animosité et les actes inhumains.

Au Sénégal, le niveau de pauvreté désire un silence de honte. Le niveau s’élève de plus en plus.

À cet effet, la fameuse lutte contre la pauvreté doit se conjuguer en temps réel. Cette dernière n’est logique qu’en se basant sur l’éthique et sur le culte du travail.

De grands défis s’annoncent tels que l’autonomisation, l’entrepreneuriat et le leadership transformationnel, l’autodidacte, l’auto-emploi mais surtout l’altruisme en termes d’équilibre.

Concernant l’État, son rôle c’est de transformer les profils en profits, le chômage en avantages, la décroissance en croissance, l’échec en réussite, le désespoir en espoir, la honte en succès, la déconstruction en construction, l’injustice en justice, le déséquilibre en équilibre, ainsi de suite…

S’agissant de la question d’éthique et morale, la société notamment les familles sont les cellules de base.

Ces dernières sont chargées d’une haute mission, faisant allusion aux valeurs cardinales. Le bon sens doit se faire entendre pour la future génération.

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