Contre toute attente, Azoura a obtenu la liberté provisoire, une décision prise par le juge en dépit de l’opposition farouche du procureur. Son co-détenu Kairé, quant à lui, demeure en détention provisoire jusqu’à la tenue du procès prévue le 22 mai.
Le parquet s’était fermement opposé à cette mesure, arguant qu’Azoura, considéré comme un individu activement recherché par les enquêteurs, aurait été traité « comme un terroriste ». Selon le parquet, le prévenu ne présentait aucune garantie sérieuse de représentation devant la justice, tout comme Kaïre, également concerné par cette affaire.
Cependant, Me Bamba Cissé, l’un des avocats de la défense, a salué la décision du juge, soulignant que l’état de santé fragile d’Azoura, attesté par un dossier médical accablant, a pesé lourd dans la balance.
