ACTUALITESPOLITIQUE

Boubacar Camara, un candidat de la bonne gouvernance et du patriotisme économique.

On peut ranger Boubacar Camara dans la catégorie des intellectuels et technocrates qui veulent participer à la gestion de ce pays. Ces acteurs ont pour la plupart fait leurs preuves dans la haute administration, la société civile, le monde des affaires, le public ou le privé. Ils sont assez bien outillés et ont la reputation d’être très rigoureux et travailleurs.

Ils se distinguent par leur grand désir de changer le cours des choses comme ils cherchent à se démarquer à travers la clarté et la qualité de leurs messages.

Ils rejettent leur appartenance à un système qui ne prend pas en compte les vraies aspirations des populations.

Mais au regard de la façon dont la politique est menée dans ce pays, ils ne pourront avoir de la chance d’accèder au pouvoir, que quand les Sénégalais se décideront à changer l’ordre établi qui est sous la commande des politiciens classiques ou professionnels qui semblent être les seuls qui sont à mesure de gouverner ce pays.

Nonobstant leurs bonnes capacités d’analyse et de réflexion il leur est reproché à tord ou à raison leur manque de compétences en politique et un faible ancrage sociétal.

Ils sont perçus comme des intrus dans le champ politique et des gens qui sont tout juste bons pour être enfermés dans des cabinets d’études ou de conseils pour réfléchir le développement.

Pour eux la politique n’est pas un métier, contrairement aux politiciens professionnels qui en ont fait leur gagne pain.

Il est vrai que les Sénégalais ont jusque-là montré leur préférence aux politiciens de métier qui ont fait leurs armes dans les appareils politiques.

Encore que la politique requiert des aptitudes et attitudes sociétales qui participent à la réussite des acteurs qui sont engagés dans ce secteur.

Pour le candidat Boubacar Camara le combat pour le développement est un devoir et un sacerdoce :  » Je ne suis pas venu en politique pour faire des réformettes. »

Boubacar Camara dit être pour un changement de cap qui passe par une rupture avec les politiques qui ont menées le pays dans l’impasse.

Boubacar Camara indique la nouvelle direction à prendre qui passe par l’industrialisation, la valorisation du capital humain et la restauration de la souveraineté sur nos ressources naturelles.

Il est également pour un nouveau management de l’Administration publique, et pour un Sénégal qui s’ouvre davantage sur le reste de l’Afrique et du monde.

Il insiste sur la nécessité de rupture avec les politiques antinationalistes qui empêchent au Sénégal de prendre définitivement son envol.

Les Sénégalais aiment le discours de Boubacar Camara mais jusqu’où pourront-ils aller dans leur soutien à ce candidat?

Ces acteurs gagneraient en tout cas à être plus proches des populations, en leur montrant leur disponibilité et leur sympathie, tout en ayant à l’esprit comme le dit si bien Paul Austin:  » la politique est un cheminement entre les grands principes et les petits arrangements ».

Babacar Papis Samba.

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page