Fast-track de Macky Sall et réponse rapide du Conseil constitutionnel, avis ou décision ?
Le Président de la République, Macky Sall, a rapidement mobilisé la méthode « Fastrack » pour solliciter l’avis du Conseil constitutionnel concernant les conclusions du dialogue national. Le 4 mars, après avoir reçu ces conclusions, le Président a envoyé, dans l’après-midi même, une demande d’avis au Conseil constitutionnel. Cette démarche visait à obtenir un retour rapide du Conseil sur les propositions issues du dialogue national.
En outre, le Conseil constitutionnel a confirmé que seuls les 19 candidats retenus lors des vérifications préliminaires des candidatures seraient maintenus, écartant ainsi la possibilité d’ajouter d’autres candidats. Cette décision va à l’encontre d’une autre suggestion du dialogue national, qui proposait d’ouvrir la possibilité pour d’autres candidats de faire réévaluer leur candidature par le Conseil constitutionnel.
Quant à la proposition de permettre au Président Macky Sall de rester en fonction après le 2 avril, date de la fin de son second mandat, jusqu’à l’installation de son successeur, cette idée a également été rejetée. Le journal n’a cependant pas spécifié si le Conseil constitutionnel a approuvé que ce soit le président de l’Assemblée nationale qui assure l’intérim, la suppléance ou la transition, étant donné que ces termes impliquent des rôles et des pouvoirs distincts.
La crédibilité du journal Enquête dans la couverture de ces événements peut être considérée comme élevée, étant donné son historique de publication d’informations non encore officielles mais avérées par la suite, notamment lors des vérifications des candidatures en janvier par le Conseil constitutionnel. Néanmoins, il reste une incertitude quant à savoir si le Conseil a rendu une décision ou simplement donné un avis, ces deux actions ayant des implications différentes pour l’exécution par les autorités exécutives.