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« Bob Marley: One Love », un film convenu pour un artiste hors du commun

Si le biopic consacré à la star du reggae n’apporte pas grand-chose de nouveau, il réjouit musicalement.

Le biopic est un genre cinématographique à part entière. Sa recette est éprouvée : prenez une personnalité emblématique, placez-la dans un moment charnière de son parcours, faites gonfler les enjeux politiques et/ou intimes, enrobez le tout d’un zeste de fiction et laissez chauffer le récit à feu doux pour entretenir la légende. Afin d’être sûr que le plat ne soit ni trop salé ni trop amer, mettez des membres de la famille en cuisine. Bob Marley: One Love, de Reinaldo Marcus Green suit à la lettre ce cahier des charges.

Dans le film, le contexte politique jamaïcain est effleuré, de même que les épisodes de la vie de Bob Marley. Comme souvent dans les biopics sur des chanteurs, il s’agit d’une succession d’extraits musicaux entrecoupés de scènes. La partition est aussi prévisible qu’un métronome : il se dispute avec sa femme Rita, il chante ensuite No Woman, No Cry sur scène en appuyant des regards vers elle ; il entend la musique du film Exodus d’Otto Preminger, il réunit aussitôt son groupe pour composer sur-le-champ la chanson éponyme ; celui qui a tenté de l’assassiner vient lui demander pardon, il compose le soir même Redemption Song auprès de sa famille qui se réunit en cercle (une vraie carte postale du bonheur), etc.

suite :

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